[Indonésie] - Java


Après nos multiples changements d’itinéraire il nous restait 2 bonnes semaines à remplir avant de rejoindre la Birmanie. L’Indonésie était déjà apparu plusieurs fois dans nos plans avec des îles et des durées différentes. Pour une durée assez courte Java nous semble appropriée. Il y a en plus 2 endroits qui me font envie depuis un moment: le volcan Bromo et le temple de Borobudur. C'est donc parti pour un tour rapide de l’île la plus peuplée de l'archipel indonésien!


Le programme:


Arrivée le 26 septembre au soir à l’aéroport de Surabaya en provenance de Brunei pour en repartir depuis la capitale le 12 octobre, toujours en avion. Entre les deux pas mal de trajet en train.

  • Surabaya: 1 nuit de transit entre le 26 et 27 septembre 2017.
  • Cemoro Lawang (Mont Bromo): du 27 au 29 septembre 2017.
  • Banyuwangi (Karangasem): du 29 septembre au 2 octobre 2017.
  • Malang: du 2 au 4 octobre 2017.
  • Yogyakarta: du 4 au 10 octobre 2017.
  • Jakarta: du 10 au 12 octobre 2017.
Et sur la carte voici notre parcours:

Notre découverte de Java

Petit résumé étape par étape:


  • Cemoro Lawang:
On pensait traîner 1 journée à Surabaya avant de prendre un train jusqu’à Probolinggo puis enchaîner jusqu'à Cemoro Lawang, le village permettant d'aller admirer le Mont Bromo. Finalement il est plus facile de rejoindre la gare routière de Surabaya depuis l’aéroport que la gare de train. C'est donc dès le lendemain de notre arrivée sur le sol indonésien que l'on prend la direction de Probolinggo en bus. On a lu plusieurs commentaires sur internet alertant sur les arnaques là-bas avec des bus vous déposant devant des agences complices pour que vous passiez par eux pour rejoindre Cemoro Lawang. On s’était donc préparé au pire et finalement ça se sera passé pas trop mal (on aura quand même du en envoyer chier 2 ou 3).  Une fois en haut et le soleil couché on ressort vite les manteaux pour aller manger un peu et se coucher tôt (dans notre chambre glauque). En effet demain on se lève tôt pour assister au lever de soleil.

Il est 3h30 quand nous commençons la marche pour rejoindre un point de vue permettant d'admirer la caldeira dans laquelle on trouve notamment ce fameux volcan Bromo. Nous ne sommes pas les seuls équipés de nos frontales à se frayer un chemin dans l’obscurité. Heureusement le sentier est facile même si ça grimpe pas mal. On passe un premier point de vue aménagé avec une plateforme d'observation mais on continue à monter un peu avant de se caler à un endroit sans rien devant pour nous gêner. On sera rejoint un peu avant le lever du soleil par un autre couple mais on est content d’éviter la foule compacte qu'on peut voir sur certaines photos (il s'agit en fait du point de vue où se retrouvent les 4x4 de ceux qui passent par un tour organisé).


Petit à petit le jour se lève et le superbe panorama apparaît. En plus du Bromo qui crache de la fumée en continu on aperçoit au fond le volcan Semeru qui lui laisse échappé un panache de fumée à intervalle régulier. Au premier plan le Batok qui malgré sa silhouette conique très photogénique est souvent confondu avec le Bromo. J'ai beau avoir vu cette vue de très nombreuses fois en photo je ne suis pas déçu. Florine est également conquise.

La vue classique du Mont Bromo. C'est celui qui fume à gauche.

On retourne ensuite au village pour un petit-déjeuner avant d'aller cette fois grimper sur ce fameux Bromo. Pour cela on passe par un chemin dans le village qui permet de descendre dans la caldeira gratuitement. On marche un petit moment dans ce paysage de désolation avec ce sable gris avant d'arriver au pied du volcan.

Prête à affronter la poussière

Pour monter il suffit de prendre l'escalier, un peu recouvert par les cendres tout de même. A mesure que nous progressons le souffle du volcan se fait de plus en plus présent jusqu’à déboucher sur l’arrête au sommet...et là la claque! Le bruit est assourdissant et on peut voir le fond du cratère. C'est vraiment un grand moment.

Offrandes pour le volcan

  • Banyunwangi:
Après cette belle expérience du mont Bromo notre second objectif est à nouveau un volcan, le Kawah Ijen. On retourne à Probolinggo mais cette fois à la gare ferroviaire pour prendre notre premier train indonésien. Il reste des places dans la catégorie eksekutif, la plus chère. Mais le confort est bien là avec de l'espace aux jambes. Ce qui n'est pas plus mal car si la distance en kilomètres est raisonnable il nous faudra bien 4 heures pour rejoindre la gare de Karangasem notre but. On trouve rapidement une chambre en face de la station chez une gentille famille et pour un prix défiant toute concurrence, 6 € la chambre avec salle de bain privative et le petit-déjeuner (notre logement le moins cher depuis le début de ce long voyage). Après une journée à ne rien faire de spécial on loue un scooter pour rejoindre le pied du volcan Ijen. Et avec un départ encore plus matinal que pour le Bromo! Il est 0h30 (!) quand nous enfourchons notre 2 roues pour environ 1 heure de route. A mi-chemin la pluie fait son apparition mais on garde espoir. Au détour d'un village des gens essayent de nous faire payer un droit de passage. On n'a jamais rien lu de tel, l’accès au volcan est effectivement payant mais se règle au début de la randonnée. On force donc le barrage flairant l'arnaque. Une fois à destination on cherche une place pour le scooter, c'est qu'il y a un sacré monde!  C'est donc accompagnés de multiples compagnons de lampes torches, sous la pluie, que nous commençons l'ascension.

Mais au fait pourquoi être parti si tôt? Pour voir les fameuses flammes bleues dégagées par la combustion des vapeurs de souffre qui s’échappent du volcan. Et comme ce phénomène n'est visible que la nuit voila pourquoi tant de monde s'inflige un réveil à l'heure où on pense plus à se coucher. Mais trêve d'explication, on a un volcan à gravir. Et si c'est un peu plus compliqué qu'au Bromo on s’attendait à pire au vu de certains retour. En y allant à son rythme il n'y a pas de soucis particulier pour arriver au sommet. Mais une fois la haut il faut maintenant descendre. On enfile nos masques à gaz (on les avait loué avec le scooter, sinon des gens en proposent en haut) et c'est parti pour essayer de ne pas tomber. Avec la pluie ça glisse pas mal, il faut prendre son temps. On croise un mineur qui remonte chargé de souffre. Il n'a pas de protection et quand on reçoit notre première fumée on réalise les conditions de travail extrêmes qu’endurent ces hommes. Avec le masque à gaz on supporte bien au niveau des poumons mais alors qu'est-ce que ça pique les yeux! On s'accroupit, on ferme les yeux et on attend que ça passe...jusqu’à la prochaine bouffée.

Entre 2 fumées les flammes bleues

Une fois en bas on aperçoit ces fameuses flammes bleues. Mais est-ce la pluie ou l'humeur du jour du volcan, il y a beaucoup de fumée. On en profite avec les yeux mais on se résout vite à abandonner l’idée d'essayer de faire des photos, ça ne donne rien du tout. Après un moment à regarder le spectacle on remonte au niveau de l’arrête du cratère en espérant que le temps se dégage pour admirer le lac acide (le plus acide du monde parait-il). Hélas il continue à pleuvoir, on ne voit rien, on est trempé, on a froid. On patiente un long moment avant de se résoudre à redescendre. Le mauvais temps semble bien installé, notre rendez-vous avec le Kawah Ijen est manqué, fait chier!

PS: si vous voulez voir ce qu'on a loupé vous pouvez cliquer ici ou .

  • Malang:
Après ces 2 premières étapes volcaniques on se remet un petit coup de train, pour 7 h cette fois et en classe économique. Départ à 5 heures (mais pourquoi ce pays ne veut pas nous laisser dormir?) pour un joli trajet au milieu des rizières. Notre point de chute est la ville de Malang qui a l'avantage de nous permettre de couper le trajet en deux avant de rejoindre Yogyakarta. On ne sait pas trop ce qu'on va y trouver mais ça commence bien: on a un lavabo dans la salle de bain. Oui, nos 2 précédents logements n'en n'avait pas. Pas très pratique pour se laver les mains ou se brosser les dents!

Le programme est assez tranquille. On va se promener près du marché aux oiseaux. On a en effet pu remarquer que devant de nombreuses maisons il y avait une ou plusieurs cages à oiseaux. Et c'est donc dans ce genre de marché que les gens viennent choisir leur futur volatile de décoration... On trouve de tout jusqu'aux chouettes et corbeaux! Honnêtement on a trouvé ça un peu triste de voir ces pauvres bêtes confinées en cage.

Marché aux oiseaux de Malang

Marché aux oiseaux de Malang

On est également passé par la place Alun-Alun Tugu, sans doute l'un des seuls endroit que l'on avait vu en photo avant de venir. On avait également entendu parler de plusieurs édifices coloniaux mais de ce côté là je suis un peu déçu.

Alun-Alun Tugu

On repère sur Google Maps un endroit qui a l'air assez sympa et en plus pas très loin de notre hôtel: le Kampung Warna Warni Jodipan. Et en effet le lieu est vraiment pas mal! Très coloré on ne peut pas le manquer depuis le pont qui passe à côté. Il s'agit d'un ancien bidonville qui a été transformé suite à un projet menés par des étudiants d'une université de Malang. Ils ont obtenu le partenariat d'une entreprise de peinture et voila le résultat.

Kampung Warna Warni Jodipan

Depuis l'endroit semble populaire auprès des touristes indonésiens. Contre un faible droit d’entrée (2000 roupies) on peut également se promener dans les ruelles. Plusieurs installations permettant de faire des photos originales sont en place, une bonne idée quand on voit la passion des selfies qu'on les gens.

On s'amuse!

Sans aucun doute l'endroit à visiter si vous passez par Malang. En plus le quartier continue d’évoluer. Une passerelle reliant les 2 rives allait être inaugurée quelques jours après notre venue.

Kampung Warna Warni Jodipan

Notre autre coup de cœur de cette ville aura été un petit warung près de la gare où nous avons pris nos repas du soir. En face de la gare on trouve une zone avec une multitudes de petits restaurants collés les uns aux autres (des warungs). Ils proposent quasiment tous la même chose du coup pas facile de faire son choix. On choisit une petite échoppe où les dames, mère et fille, nous semblent sympathiques. Elles semblent toute contentes d'avoir des étrangers qui viennent manger chez elles, du coup on n’échappera pas à la demande de photo, ça nous est déjà arrivé plusieurs fois depuis notre arrivée en Indonésie. Elles sont tellement gentilles que le lendemain c'est nous qui demandons à faire une photo histoire de garder un souvenir de ces très bons moments.

Rencontres indonésiennes

  • Yogyakarta:
Plaque tournante du tourisme javanais Yogyakarta serait notre camp de base pour plusieurs jours. On commence par un passage par la rue Malioboro mais on cherche toujours l’intérêt de la visite. Si vous cherchez un souvenir à la limite. Avant de continuer notre découverte de la ville on file tout d'abord au temple de Borobudur (Candi Borobudur en indonésien) histoire d’éviter le week-end et tenter d'avoir un peu moins de monde. Un classique semble être de faire le lever du soleil soit depuis une colline alentour soit depuis le temple directement (mais c'est cher). On préfère viser à l'heure d'ouverture officielle du site soit 6h (si vous aimez les grasses matinées ne venez pas en Indonésie!). Une fois n'est pas coutume on passe par une agence pour le transport sur place. En comparant les prix ça revient quasiment au même qu'avec la combinaison de bus si on veut se débrouiller par soi même et au moins on est certain d’être sur place à l'heure. Après environ 1 heure de trajet on est effectivement devant les grilles en attendant l'ouverture.

Candi Borobudur

L’atmosphère est brumeuse sur la forêt qui entoure le temple et l'ambiance est agréable. Il y a encore peu de monde. Heureusement car la zone où se trouvent les stupas, l'image cliché du site, n'est pas si grande. Le temple est imposant mais je m'attendais quand même à plus étendu.

Candi Borobudur

Après avoir profité de la lumière du début du jour sur les 2 terrasses supérieures (où se trouvent les stupas) on explore les autres étages en descendant progressivement. C'est moins photogéniques mais les scènes et les personnages sculptés sont vraiment à voir.

Candi Borobudur

On repart en début de matinée pour aller glander à l’hôtel. Ce n'est peut-être pas le coup de cœur que j'attendais mais le lieu est tout de même à voir. Florine a également apprécié le site, surtout au tout début avant l’arrivée des "selfieurs".

Narcisse

Candi Borobudur

C'est le week-end, du coup on se garde la visite de l'autre site classé à l'UNESCO pour lundi et on se promène dans la ville. Premier arrêt, Taman Sari (Water Castle), les restes d'un site érigé par le sultan local à proximité du palais. Il n'en reste que la partie des bains et on ne peut pas dire que l'endroit nous ait convaincu.

Taman Sari

Par contre les petites rues autour du palais sont plutôt mignonnes et permettent d’échapper aux grandes artères poussiéreuses et bruyantes. Le samedi soir nous retournons dans cette zone, sur la place Alun Alun Kidul pour voir le kitsch indonésien. L’activité ici c'est de louer une voiture à pédales, généralement de la forme d'une coccinelle ou d'un combi VW, le tout bardé de néons. Et ensuite on fait le tour de la place.

Kitsch indonésien

Le lendemain c'est visite du Kraton, la palais du sultan, ou tout du moins la partie ouverte au public. Chaque jour un spectacle traditionnel est donné et normalement en ce dimanche c'est la danse. Quand on arrive c'est de la musique qui est jouée. Il y a encore des places assises du coup on s'installe mais au bout d'un bon moment à attendre, point de signe de danse mais toujours la musique javanaise. Et pour être honnête c'est assez plat, on n'a pas accroché.

Joueurs de Gamelan

Du coup on se lève et on part visiter le reste du palais. On se fait interroger par des étudiants à qui les professeurs demandent de parler aux touristes pour pratiquer leur anglais. Une fois la photo de groupe réalisée on arrive au niveau d'une autre scène où il y a de la danse. Il s'agit de cours et les professeurs semblent intransigeants!

Les élèves répètent

Le reste de la visite n'est pas mémorable. Quand on revient au niveau de l’entrée on se rend compte qu'il y a bien le spectacle de danse! On n'en profitera que quelques minutes, c'est déjà la fin. C'est assez peu rythmé mais la précision dans les gestes est assez ahurissante.

Danseuses javanaises

Pour finir notre séjour à Yogyakarta direction le temple de Prambanan, cette fois ci avec les efficaces bus de ville. Si Borobudur est une construction bouddhiste, l'ensemble de Prambanan est shivaïte. Cependant les 2 sites sont plus ou moins de la même époque, le IXe siècle.

Prambanan

Les pierres utilisées sont un peu de la même couleur que Borobudur mais l'architecture nous fait penser un peu aux photos que nous avons vu d'Angkor, la végétation en moins. On est surpris par les très nombreux tas de pierres tout autour du site principal. On ne sait pas si ce sont les restes du dernier tremblement de terre qui a endommagé le site.

Tas de pierres

Un peu plus loin, toujours dans l'enceinte du parc se trouve un autre gros temple, Candi Sewu. Il est bouddhique et est antérieur à Prambanan. Là encore beaucoup de constructions sont à terre mais ça ajoute presque quelque chose à l'ambiance, surtout qu'il y a très peu de monde qui fait le chemin jusqu'ici.

Candi Sewu


  • Jakarta:
On n'a pas prévu de visiter grand chose de la capitale indonésienne, on a seulement pris une journée tampon au cas ou pour ne pas louper notre avion. Pas très loin de notre hôtel se trouve le monument national (Monumen Nasional). C'est une grande tour style obélisque, assez quelconque. Elle est située sur une immense place qui serait le deuxième plus grande place publique du monde.  Et pour le coup c'est un problème, après avoir fait un grand tour aucune entrée n'est ouverte... Il fait chaud, on lâche l'affaire et on se contente de la vue derrière les grilles.

Monumen Nasional


Quelques Chiffres:

  • 17 jours sur place
  • 294,5 € dépensés par personne soit une dépense journalière de 17.3 € chacun.

Nos impressions:


On craignait un peu le pire, après avoir lu plusieurs commentaires avant de venir, sur des arnaques et le comportement des gens. Finalement à part près du Mont Bromo nous avons trouvé les indonésiens très gentils, particulièrement lors de notre étape à Malang. On a apprécié le fait de voyager en train, long mais confortable. Et on s'est habitué à poser en photo avec les locaux!
Les paysages volcaniques sont magnifiques et les célèbres temples près de Yogyakarta valent le détour. Par contre les villes javanaises ne nous ont pas charmé. Bruyantes, peu agréables à parcourir à pied ce n'est pas là que se situe l’intérêt de l’île.
Au niveau de la nourriture ce n'est pas trop mal! Outre les classiques nasi goreng (riz frit) et mee goreng (nouilles frites), généralement toujours bien préparés, on trouve d'autres plats intéressant à goûter, souvent à des prix dérisoires comme le bakso.
Bref, une bonne surprise que cette courte découverte indonésienne qui nous a donné envie de découvrir d'autres îles de l'archipel à commencer par Sumatra.






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1 commentaire:

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