[Argentine] - La vidéo des chutes d'Iguazu









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[Argentine] - Iguazu


Nous arrivons à Puerto Iguazu en début d'après midi ce lundi 12 décembre. Ce sera notre point de chute pour visiter le site des chutes d'Iguazu. Nous avons prévu 2 jours de visite. Le mardi du côté argentin et le mercredi côté brésilien. En effet les chutes sont à cheval sur les 2 pays, environ 80% se situant en Argentine. Le nom Iguazu vient du guarani et signifie "grandes eaux".

Les chutes d'Iguazu (une petite partie)
En attendant d'aller admirer ce spectacle de la nature nous nous promenons dans Puerto Iguazu. Cela change de San Ignacio. Une multitude de boutiques de souvenirs, quelques rabatteurs, la ville est très touristique et cela se sent! Nous continuons notre marche jusqu'au point dit des 3 frontières, le hito tres fronteras. D'ici on est en argentine et on peut voir le Paraguay et le Brésil!

A gauche le Paraguay, à droite le Brésil!
Nous finirons  la journée à manger une mauvaise pizza dans un attrape touriste avec beaucoup d'enfants qui passent faire la manche ou essayer de vendre des bibelots. On n'est pas emballé par la ville et Florine n'a même plus envie d'aller voir les chutes!

Mardi 13 décembre: visite côté argentin.

Après une nuit à se battre contre les moustiques dans notre chambre nous allons prendre le premier bus en direction des chutes. Il part à 7h20 ce qui nous permet d'arriver pile à l'ouverture du parc à 8h00. Nous avons un peu l'impression d'entrée dans un parc d'attraction avec de larges allées pavées et de nombreuses boutiques. Les visiteurs se pressent tous vers le train qui permet d'aller directement au départ des circuits de visites et à la fameuse garganta del diablo. Nous optons donc pour un sentier qui passe dans les bois et qui rejoint le premier arrêt de train. Cela nous permet de voir notre deuxième animal de la journée avec un cochon d'inde. Le deuxième? Et oui, dans le bus nous avons pu voir une sorte de cervidé peu avant l'arrivée.

Il y a deux chemins qui permettent d'admirer les cascades: le circuit inférieur et le circuit supérieur. Il y a encore peu de monde et les personnes devant nous optent pour le passage supérieur. Nous commençons donc par le circuit inférieur. Après quelques minutes de marche le bruit de l'eau s'accentue et rapidement nous débouchons sur une vue d'une bonne partie des chutes. C'est magnifique. Florine ne peut retenir son émotion et quelques larmes.

Les chutes d'Iguazu (une petite partie)
Nous regardons pendant un moment le panorama profitant du fait d'être encore seul et continuons le parcours. Il y aurait environ 275 cascades sur le site et même les moins impressionnantes seraient des attractions en un autre lieu.
Le sentier est totalement aménagé et nous marchons sur des passerelles mais cela n'enlève rien à la magie du lieu.

On est tout petit devant la  nature!
Nous retournons vers le début du chemin et nous apercevons nos premiers coatis. C'est une espèce proche du raton laveur. Dans le parc ils sont surtout connus pour ne pas hésiter à venir voler la nourriture des touristes, jusque dans les sacs. Des panneaux demandent de ne pas les nourrir ni d'essayer de s'en approcher car ils peuvent mordre.

Coati
Nous continuons la découverte avec le circuit supérieur. Comme son nom l'indique il permet d'observer les cascades d'en haut. Nous sommes un peu moins tranquille, la foule commençant à arriver même si ça reste largement vivable.

Les chutes d'Iguazu (une petite partie)
Le circuit supérieur est assez court. Une fois terminé nous voulons redescendre vers le circuit inférieur pour essayer d'aller sur l'île San Martin. Malheureusement le service de bateau ne fonctionne pas aujourd'hui, le niveau d'eau est trop haut ce qui empêche les embarcations d'accoster sur l'île. Dommage mais nous profitons tout de même d'un autre point de vue. Et sur le chemin nous voyons un toucan ainsi que quelques singes.

Singe
Après une pause déjeuner en compagnie d'un gros lézard nous allons prendre le train qui permet d'accéder à la garganta del diablo (gorge du diable), la chute la plus impressionnante. Il faut marcher sur une longue passerelle au dessus du rio Iguazu avant d'accéder au promontoire surplombant la cascade. Et arrivé au bout la claque. C'est effectivement très impressionnant. Le bruit, les projections d'eau, on reste bouche bée et on est trempé. Mais vu la chaleur c'est plutôt agréable. Nous restons de longues minutes à observer l'eau qui tombent comme hypnotisés. Avec toute l'eau en suspension cela ne donne rien sur les photos, il faut y aller.

Le parc fermant à 18 heures nous profitons de notre dernière heure pour se refaire un petit coup de circuit inférieur. Le monde commence à partir, nous nous retrouvons à nouveau bien tranquille. Sur le chemin un des gardes du parc nous montre un tatou dans la jungle. Et nous voyons également un caïman tranquillement posé dans un endroit peu profond. Nous sommes en hauteur donc nous ne privons pas pour l'observer. C'est quand même mieux qu'au zoo!

Caïman
 Il est l'heure de reprendre un bus pour rejoindre la ville de Puerto Iguazu. Nous avons adoré cette journée. Les chutes sont magnifiques et avoir pu observer de nombreux animaux a encore rendu ce moment plus extraordinaire.

Les chutes d'Iguazu (une petite partie)

Mercredi 14 décembre: côté brésilien.

Nous optons pour la facilité et prenons un bus qui va directement aux chutes d'Iguazu côté brésilien sans passer par la ville de Foz de Iguaçu, l'équivalent brésilien de Puerto Iguazu. Le premier bus part un peu tard à notre goût, 8h30, ce qui ajouté au décalage d'une heure avec les danseurs de samba nous fera arriver sur le site au mieux vers 10h. Mais nous avons lu que le côté brésilien se visitait beaucoup plus rapidement.
Après un passage de frontière sans trop de problème (même si l'agent d'immigration argentine mettra un tampon d'entrée au lieu de sortie à Florian) nous arrivons au parque nacional do Iguaçu (au brésil le z est remplacé par un ç). Et cette fois point de train mais des bus qui nous amènent au départ du circuit (le seul). Au départ nous sommes nettement plus éloigné des cascades que hier ce qui permet d'avoir une vue d'ensemble. Nous remarquons que l'eau est marron contrairement à hier. Il a du pleuvoir en amont.

Les chutes d'Iguazu (une petite partie)
Le gros problème c'est le sentier unique, assez étroit. Avec le monde on se retrouve à faire la queue pour accéder à un point de vue. Nous continuons donc le chemin et nous le referons plus trad, en sens inverse quand les gens commenceront à partir.
A la fin du sentier il y a une passerelle qui permet de s'approcher des chutes. Comme hier nous finissons trempés mais quelle expérience de sentir la puissance de l'eau!

Passerelle
Nous profitons encore une fois longtemps du spectacle grandiose qu'offre le lieu. Avec les projections d'eau et le soleil des arcs en ciel sont visibles assez fréquemment.

Les chutes d'Iguazu (une petite partie)
Comme prévu une fois arrivés au bout du chemin les gens repartent. Ce n'est que le début d'après-midi mais déjà nous sentons qu'il y a moins de monde. Nous reprenons donc le chemin et pouvons cette fois profiter des points de vues. Nous repartons encore une fois conquis.

Quel côté choisir?

Nous avons préféré le côté argentin, nettement plus grand, notamment pour son côté nature qui permet d'observer les animaux. Les chutes sont également plus proches de ce côté là. Mais venir jusqu'à Iguazu sans prendre le temps de faire les 2 côtés et pour nous vraiment dommage. Quitte à faire plus de 1200km depuis Buenos Aires autant en profiter! En effet le côté brésilien offre plus de recul pour admirer l'étendue du site. Il est donc complémentaire.

Lézard

Quelques repères:

  • Billet d'entrée pour le côté argentin: 330 pesos
  • Billet d'entrée pour le côté brésilien: 63,3 réals brésilien (changement de pays, changement de devise). On peut payer en carte donc pas besoin de faire du change.
  • Billet de bus Puerto Iguazu - Parque Nacional Iguazú (argentin): 130 pesos aller/retour.
  • Billet de bus Puerto Iguazu - Parque Nacional do Iguaçu (brésilien): 80 pesos aller/retour.

Infos Pratiques:

  • Allez y tôt! En y étant à 8 heures soit pile à l'ouverture nous avons profité de presque 2 heures seuls.
  • Commencez par le circuit inférieur ou supérieur. Les gens vont d'abord à la garganta del diablo. En plus vous garderez le plus impressionnant pour la fin.
  • Il est possible d'emmener son pique-nique. Et il y a des endroits pour recharger ses bouteilles avec de l'eau fraiche.










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[Argentine] - La vidéo des ruines jésuites


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[Argentine] - Autour de San Ignacio


Nous quittons Buenos Aires direction le nord de l'Argentine. Après avoir acheté nos billets à la gare routière de Retiro nous partons pour près de 14 heures de bus direction la province de Misiones et plus précisément le village de San Ignacio où nous allons rester 3 jours. C'est ici que se trouvent des ruines de missions jésuites. Si beaucoup conseillent de passer seulement la journée en s'arrêtant sur la route des chutes d'Iguazu nous préférons nous poser plus longtemps car cela nous évitera d'être aux chutes le week-end (en plus c'est un week-end long de 4 jours, le 8 décembre étant férié ici).


Nous sommes partis de Buenos Aires à 20 heures et il est environ 10 heures quand nous arrivons à San Ignacio. Le contraste avec Buenos Aires est saisissant. La végétation et la terre rouge nous plongent directement dans l'ambiance tropicale! La chaleur et la moiteur également! Le village semble calme et un peu hors du temps. La plupart des routes sont en terre et parcourus par une multitude de chiens errants, heureusement jamais agressifs.


La journée du vendredi sera passée à se reposer, la nuit dans le bus étant tout de même moins reposante que dans un vrai lit. On achète un petit en cas et on se promène dans le village et tentons sans succès d'aller se renseigner à l'office du tourisme. Avec la chaleur qu'il fait nous n'avons pas le courage d'en faire plus. Nous verrons tout de même les décorations de Noël locales, réalisées à partir de vieilles bouteilles! Le soir nous irons manger au restaurant d'une auberge de jeunesse trouvé grâce à Tripadvisor. On y retournera le lendemain, c'était pas cher, copieux et drôlement bon! Le plat du jour, un risotto aux légumes nous change agréablement des sandwichs et milanesa (escalope panées).


Samedi matin, nous filons à l'office du tourisme qui est cette fois ouvert pour nous renseigner sur les façon d'accéder aux ruines de Santa Ana et de Loreto. Comme celles de San Ignacio ces ruines sont classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Malheureusement le samedi le bus local ne passe que toutes les 2 heures ce qui compromet un peu la visite Loreto, les ruines étant situées à plusieurs kilomètres de la route principale. Pour Santa Ana on prend un des nombreux bus qui circulent entre Posadas, la capitale provinciale, et Iguazu. Celui-ci nous dépose à l'entrée du village de Santa Ana. On marche un petit quart d'heure sous une chaleur écrasante et nous arrivons sur le site de Santa Ana.


Les premières missions (ou réductions) sont fondées au XVIéme siècle. A la tête de chaque mission se trouvait 2 prêtes jésuites venus d'Europe. Les missionnaires, avec le consentement du roi d'Espagne, avaient pour objectif de christianiser la population locale, les guaranis, mais également de leur permettre d'échapper à l'esclavage pratiqué par les portugais. L'histoire est très intéressante et le guide présent sur le site de Santa Ana, très sympathique, nous a parfaitement expliqué le fonctionnement du village. Si vous voulez en savoir plus vous pouvez regarder sur le site de l'Unesco l'histoire des missions.


Nous sommes seuls sur le site. Les ruines de Santa Ana ont été laissé dans l'état de leur découverte ce qui rend un peu difficile la compréhension du plan des réductions jésuites (nous rencontrerons le guide à la fin). Mais l'ambiance "découverte d'une cité oubliée" est superbe. Notre seule compagnie est la présence de nombreux lézards profitant de la chaleur des pierres.


A côté de l'église se trouvait le cimetière. Nous sommes surpris par des tombes et des fleurissement assez récents. En fait le cimetière a été utilisé jusqu'en 1980. Ensuite l'Unesco a demandé qu'un nouveau cimetière soit construit dans le village de Santa Ana pour que le site puisse être classé.


La réduction sera totalement abandonné en 1817, les jésuites étant parties en 1768.
Nous avons adoré notre découverte de ces ruines. Le fait de les avoir eu pour nous tout seul a sans doute aidé à s’imprégner du lieu. Et les explications du guide à la fin étaient excellentes et sont à notre sens nécessaires pour bien saisir l'histoire du lieu. C'est en espagnol mais la personne parle lentement et distinctement.

Le lendemain, nous nous levons assez tôt pour aller découvrir les ruines de la réduction de San Ignacio Mini, les plus connues. Cette fois le site à été reconstruit en parti avec les pierres qui restaient sur le site. En effet, avant la prise de conscience de l'importance historique de ces ruines, les gens du coin se servaient des pierres comme matériau de construction.


Cette reconstruction permet notamment de mieux visualiser la taille de l'église avec ses portes et une partie de ses murs. Le plan est le même qu'à Santa Ana, avec l'église comme centre de la vie de la réduction. Les Guaranis vivaient eux dans de longues maisons de 60 mètres, chaque famille ayant une seule pièce. Avant de vivre dans les missions les Guaranis vivaient déjà dans de longues habitations mais sans pièces séparées. Les jésuites se sont donc inspirés de leur mode de vie pour créer le village. Par contre, afin d'éviter la polygamie qui était pratiquées par les autochtones, les prêtres ont donc divisé les maisons.



Il est environ 11 heures, nous avons fini de visiter le site et le petit musée qui se trouve à l'entrée. Les cars de touristes commencent à arriver. Contrairement à Santa Ana le site est nettement plus touristique. Visiter d'abord Santa Ana puis San Ignacio nous parait être intéressant, les ruines de San Ignacio étant plus impressionnantes suite à la reconstruction partielle mais l'ambiance de Santa Ana restera un excellent souvenir.

Pour ce dimanche après-midi, et sur la recommandation de l'office du tourisme nous partons randonner dans le parc de Teyú Cuaré. C'est du guarani et ça signifie en gros "cave du lézard". C'est donc parti pour 8 km de marche afin de rejoindre un rocher qui offre des points de vue sur le rio Parana et le Paraguay. Les 4 premiers kilomètres, sur un chemin large et un soleil de plomb sont un peu longuet.


Heureusement, ensuite le chemin se rétrécit un peu ce qui permet d'avoir un peu d'ombre. Nous apercevons quelques gros lézards (des Tégu Commun, jusqu'à 1,20 mètre de long), des oiseaux inconnus et nous arrivons à la cabane du garde. Très sympathique (nous avons trouvé les gens du coin très aimables), il nous indique les chemins possibles. Nous choisissons la boucle qui permet d'aller aux points de vues mais renonçons au sentier de la "casa Bormann", annoncé difficile, où selon  le légende locale, un dignitaire nazi, Martin Bornmann, se serait caché 7 ans avant d'être arrêté. Il s'agirait à priori plus d'une construction effectuée par l'Allemagne nazie pour servir de lieu de planque en cas de débâcle. Personne n'y aurait jamais vécu.


Nous montons donc aux points de vues en suivant le sendero de la selva (sentier de la jungle). Effectivement la vue est belle. En bas, le rio Parana immense et en face le Paraguay. De nombreux vautours planent, certains passant même très près de nous. Mais même s'il fait chaud nous ne sommes pas mal, au point de leur servir de nourriture!


En se retournant nous apercevons un colibri. C'est la première fois que nous en voyons un dans la nature! Des animaux sauvages, une site naturel pour nous tout seul, inutile de préciser que nous avons aimé notre randonnée ici. Même si les 8 kilomètres du retour seront un peu difficile.

Nous ne regrettons pas d'être restés trois jours ici. Un jour de plus ne nous aurait pas déplu mais nous avons réservé une chambre à Puerto Iguazu. Il est temps de dire au revoir à San Ignacio et de reprendre un bus pour 4 heures 30 de route.



Quelques repères:

  • Billet de bus Buenos Aires - Iguazu: 885 pesos avec la compagnie Tigre Iguazu, en siège semi cama. A payer en liquide, en payant par carte le prix passe à 1265 pesos!
  • Entrée aux missions jésuites: 180 pesos, valable pour 4 sites et pendant 15 jours.
  • Bus San Ignacio - Santa Ana: 15 pesos l'aller.
  • Plat du jour et un dessert au restaurant Cicero: 85 pesos. Très bon, on recommande!
Les prix sont de décembre 2016 et par personne. Devise: Pesos Argentin.

Infos pratiques:

  • Pour le parc de Teyu Cuare on vous conseille les cartes Open Street Map. Google Maps et Here ne nous indiquaient rien, pas même le chemin carrossable pour aller à l'entrée du parc. 
  • Il y a de l'eau potable et des sanitaires au niveau de la cabane du garde.





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[Argentine] - La vidéo de Buenos Aires


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[Argentine] - Buenos Aires


Nous avons décidé de rester 1 semaine à Buenos Aires afin de se poser à un endroit suffisamment longtemps pour préparer la suite de notre voyage.Nous avons donc réservé un appartement via AirBnb histoire d'avoir notre cuisine. Cela fait maintenant 3 jours que la réservation a été validé mais aucune nouvelle de la propriétaire depuis. Je la recontacte une n-ième fois avant de prendre le ferry en espérant avoir une réponse en arrivant en Argentine. Malheureusement ça ne sera pas le cas. Nous profitons du wifi dans le terminal d'arrivée pour contacter AirBnb. Ils nous demandent de patienter 1 heure pendant laquelle ils vont essayer de contacter la logeuse. Ils ne réussiront pas. Le remboursement nous est donc proposé. Nous voilà donc parti à la quête d'un hôtel. Nous y resterons 2 nuits avant de retourner dans un appartement où nous pourrons cuisiner. Et cette fois l'hôte se relèvera extrêmement sympa!


Après le calme Uruguayen se retrouver dans une capitale animée et bruyante comme Buenos Aires surprend! Au premier abord nous avons du mal à apprivoiser la ville qui est très étendue! Mais après quelques jours nous commençons à nous sentir plus à l'aise. Pour vous raconter notre découverte de la capitale nous découperons par quartier comme il est courant de le faire à Buenos Aires.

Puerto Madero

Notre hôtel étant situé entre le quartier de Puerto Madero et le centre historique de Buenos Aires nous commençons nos ballades dans ce coin là. Puerto Madero est un quartier moderne où les vieux docs réaménagés en restaurant assez chic font face aux grandes tours de bureaux. La chaleur est étouffante. On peut observer quelques vieux bateaux dont la frégate Sarmiento, un trois-mâts qui est maintenant reconverti en navire musée.


Mais ce que nous avons le plus apprécier dans le quartier c'est la réserve écologique. Ancienne zone en friche suite à l'abandon d'un projet d'extension de la ville, la nature y a repris ses droits et c'est maintenant une zone protégée. Même si Buenos Aires compte d'autres parcs, notamment dans le quartier de Palermo, la réserve est le seul endroit où on peut se sentir hors de la ville. On peut y observer de multiples oiseaux et autres animaux. Nous avons pu observer des rapaces que nous ne connaissions pas, au son assez intriguant, mais également des tortues et un cochon d'inde sauvage!



Microcentro

Ce n'est pas un quartier officiel mais un nom communément admis pour désigné le centre historique de Buenos Aires. Il est situé à cheval sur les quartiers de San Nicolas et Montserrat. En se promenant dans ce quartier on admire de nombreux édifice intéressants: siège de banques, bâtiments officiels ou encore églises. A ne pas manquer.

C'est ici que l'on trouve la Casa Rosalda, où se trouvent le bureau du président argentin. Son nom est du à sa couleur rose caractéristique. Elle se visite chaque week-end. Malheureusement nous n'aurons pas pu la visiter, n'ayant pas nos passeports avec nous ce jour là! Nous avons par contre visité le musée du bicentenaire, situé de l'autre côté de l'édifice. En sous-sol, il permet de voir les fondations du fort de Buenos Aires. D'anciens plans, peintures et photos permettent de comprendre l'évolution du lieu, du fort à l'actuelle Casa Rosalda. L'autre partie de l'exposition présente l'histoire du pays à travers les différents mandats présidentiels. Très instructif et très intéressant. Attention, commentaires et vidéos uniquement en espagnol.

La Casa Rosalda se trouve sur la plaza de Mayo (place de Mai), un lieu central de Buenos Aires. Chaque fois que nous y passons il y a une manifestation. Du coup, pour protéger le bureau présidentiel d'éventuel débordement des barrières anti-émeutes sont installées à demeures.


Autour de la place d'autres édifices importants sont présents. Outre la cathédrale avec son original façade à colonne, on trouve aussi le cabildo. Le cabildo était le lieu prenant en charge toute l'administration d'une ville. Il a été importé par les conquistadors espagnols.


La Boca

Quartier défavorisé depuis maintenant de nombreuses années, la Boca est connu principalement pour son équipe de foot et le stade qui va avec et pour le caminito, zone piétonne avec ses maisons peintes en couleurs vives. Il est fortement déconseillé de s'aventurer en dehors de ces zones là, les vols et agressions étant apparemment fréquents.


Nous n'avons que moyennement apprécié ce quartier, exclusivement touristique. Des rabatteurs en nombre, des gens habillés en danseur de tango pour poser avec vous en photo (contre rémunération) et des échoppes de babioles touristiques qui masquent finalement pas mal les maisons colorées. Nous y étions un dimanche, en semaine c'est peut-être plus calme?

Recoleta 

Recoleta est un quartier aisé de Buenos Aires avec de nombreux bâtiments pouvant rappeler Paris. Nous sommes passés dans ce quartier à plusieurs reprises. L'un des points d'intérêts du quartier est son cimetière qui abrite des tombes de grandes familles du pays. C'est ici que repose notamment Eva Perón, épouse de l'ancien président argentin Juan Perón, qui participa activement à la vie politique argentine. Sa mort à 33 ans des suites d'un cancer ajouta un peu plus à son aura.


Le cimetière est exclusivement composés d'imposants caveaux. La visite est intéressante avec les nombreuses sépultures différentes, souvent très travaillées, et par la géographie, composé de nombreuses allées étroites entre les tombes.

C'est également dans ce quartier que se trouve la sculpture Floralis Genérica, œuvre de l'architecte Eduardo Catalano. Haute de 23 mètres, ses pétales s'ouvre chaque matin puis se referme progressivement jusqu'au coucher du soleil.


Balvanera

C'est dans ce quartier que se situe le palais du congrès de la nation argentine où siège les députés et les sénateurs. Il est possible de visiter le bâtiment en semaine lors de visites guidées. C'est ce que nous avons fait. Malheureusement les sénateurs travaillant ce jour là nous n'avons pu voir que la partie des députés et notamment l'hémicycle. La visite fut donc assez courte.


San Telmo

L'un des quartiers les plus anciens de la ville nous avons aimé notre promenade ici. Assez différent des autres quartiers, avec un charme certain il est agréable de s'y promener en arpentant les rues pavées. Les bâtiments sont relativement bas par rapport au reste de la ville et on y trouve encore d'anciennes maisons coloniales.


Retiro

Notre appartement était situé dans ce quartier, extrêmement varié. Comprenant la gare de train et la gare routière où se trouve la Villa 31, un bidonville, le quartier devient plus bourgeois en se rapprochant de la plaza San Martin qui offre une belle vue sur l'ex tour des anglais (torre de los ingleses) maintenant appelé torre monumental suite à la guerre des Malouines entre l'Argentine et le Royaume-Uni.


C'est également dans ce quartier que l'on trouve la grande rue commerçante piétonne de Buenos Aires, la calle Florida. Mais plus que les magasins nous retiendrons principalement les rabatteurs pour le change. En effet cette rue est connue pour son "blue market", marché de change parallèle au circuit officiel. Tous les 5 mètres un rabatteur dit "cambio cambio, casa di cambio". Heureusement ils ne sont pas insistants!

Les autres

Nous avons parcouru d'autre quartier. Palermo, où nous avons visité le jardin botanique, sympathique, surtout pour sa belle serre. L'espace cactus est également joli. Le quartier, plutôt résidentiel compte de grands parcs mais ceux que nous avons parcourus ne nous ont pas enchanté plus que ça. Coupés par de nombreuses routes le bruit de la ville reste bien trop présent. Et nous avons trouvé la capitale argentine bien bruyante!


Nous voulions également aller à Tigre, conseillé par notre hôte AirBnb. Le mercredi nous nous levons assez tôt pour prendre le train qui conduit à cette ville, situé au niveau du delta du Rio de la Plata. Après un départ avec un peu de retard sur l'horaire annoncé nous commençons à rouler dans un train moderne et sur-climatisé. On se les gèle carrément! Et le train s'immobilise à la deuxième station. Après de longues minutes à greloter dans le froid du train le conducteur nous informe qu'il y a eu un accident à la station suivante. Ça semble mal engagé. Au bout d'un moment, l'heure tournant nous décidons de renoncer à Tigre. Nous sommes encore dans Buenos Aires, dans le quartier de Belgrano. Petite visite du quartier chinois et on remonte vers le métro...pour trouver les grilles fermées. Il y a une grève et toutes les lignes sont arrêtées...Quand ça ne veut pas...

Quelques repères:

  • 1 carte de transport SUBE: 25 pesos. Pour le bus, le métro et le train de banlieue. Se recharge ensuite dans les kiosco ou directement dans le métro. Une pour deux suffit.
  • 1 trajet en métro: 7,50 pesos
  • 1 empanada (petit chausson fourré, souvent de viande): entre 15 et 20 pesos.
Les prix sont de décembre 2016. Devise: Pesos Argentin.






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[Uruguay] - Colonia del Sacramento


Pour rejoindre Buenos Aires nous pouvons prendre un bateau depuis Montevideo ou bien rejoindre Colonia del Sacramento qui se trouve en face de la capitale argentine. C'est ce que nous décidons et nous voilà reparti pour le terminal de bus de Montevideo pour acheter notre billet vers Colonia. Après un trajet d'un peu moins de 3 heures en bus, cette fois avec la compagnie COT, nous arrivons dans la ville.


Fondée en 1680 par les portugais, Colonia del Sacramento est située sur les rives du Rio de la Plata. Ainsi, le plan du quartier historique est le seul exemple de la région qui ne suit pas la forme en carré caractéristiques des villes coloniales espagnoles. Témoin d'affrontements réguliers entre portugais et espagnols, l'architecture de la ville a subi les influences des deux traditions ainsi que d'autres plus récentes. Ces caractéristiques et l'authenticité du site font que le quartier historique de Colonia del Sacramento est classé patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1995.


Nous arrivons le mercredi 30 novembre en début d'après-midi et nous quitterons la ville le lendemain à midi. La combinaison semaine et hors vacances scolaires nous permet de visiter Colonia calmement, avec peu de monde, même si nous sentons que la ville est plus touristique que le reste de l'Uruguay, proximité avec l'Argentine aidant. Succession de rues pavées et de maisons à un étage principalement, l'atmosphère y est celle d'un village. Et printemps oblige nous profitons de magnifiques couleurs grâce aux arbres en fleurs. Ajouté aux maisons colorés la ballade est agréable.


Située sur une péninsule la ville est entouré par les eaux du fleuve. Avec la chaleur de ce dernier après-midi de novembre quelques locaux se baignent. Nous sommes bien tentés par une pause rafraichissante mais la couleur de l'eau n'est pas très engageante au premier abord. Elle est en effet marron car elle draine de la terre située plus en amont au Brésil qui est ensuite transporté par les rios Uruguay et Parana (qui forment ensuite le Rio de la Plata).



Après notre ballade, et avant de retourner dans notre auberge de jeunesse (hostel comme ils disent maintenant) il nous faut acheter nos billets de bateau pour traverser en Argentine. Trois compagnies se partagent le marché: Buquebus, Seacat Colonia et Colonia Express.  Notre choix se portera sur Seacat Colonia. Départ le jeudi 1er décembre 2016 à 12h.


La fin de l'après midi approche. Nous nous reposons à l'ombre sur une des places du quartier. Florian aimerait bien  monter sur la phare (25 pesos par personne) mais nous devons manger ce soir. Nous ne voulons pas retirer à nouveau de l'argent uruguayen car nous changeons de pays et de devise le lendemain. Il nous reste 750 pesos ce qui devrait suffire pour manger à deux. Nous verrons s'il nous reste de l'argent pour monter sur le phare demain matin. Après avoir constaté que les restaurants que nous avions repérés dans l'après-midi sont fermés, notre choix est limité. Nous finissons donc sur une des places de la veille ville à l'un des rares endroits ouvert à 20 heures (en fait nous avons voulu manger trop tôt, la ville s'anime bien plus tard). Nous choisissons chacun une viande accompagnée de pomme de terre et un thé glacé maison. Avec les couverts (oui, ce restaurant facture 49 pesos les couverts, apparemment cela arrive assez régulièrement ici) nous devrons réussir à n'avoir plus que vingt pesos sur les bras. Mais c'était apparemment un bon jour puisque nous ne payerons ni les couverts et une seule boisson...Mais du coup il nous reste plus de 150 pesos! Nous les dépenserons dans une boulangerie ce qui nous permettra de gouter des bizcochos, pâtisseries à base de pâte feuilletée et avec de nombreuses variantes: nature, fourré (au dulce de lecche, pas mal)...

Jeudi 1 décembre. Pour monter dans le phare c'est foutu. Car si aucun horaire est renseigné à l'entrée on apprendra plus tard qu'il n'ouvre qu'en fin de matinée...ou début d'après-midi.
Nous refaisons un petit tour de la ville puis allons récupérer nos sacs à l'auberge pour prendre le ferry. L'embarquement se passe comme dans un aéroport. On laisse son bagage soute au comptoir d'enregistrement et on passe la sécurité avec portique et scan du sac cabine. Avant de quitter l'Uruguay nous aurons droit à deux coups de tampons sur nos passeports: la sortie de l'Uruguay et l'entrée en Argentine. Et c'est parti pour 1 heure de bateau. On se retrouve bientôt pour une visite de Buenos Aires.



Quelques repères:

  • Bus Montevideo - Colonia: 337 pesos  + 13 pesos de taxe de gare routière.
  • Ferry Colonia - Buenos Aires: 434 pesos avec Seacat Colonia.
Les prix sont par personne et de novembre 2016. Devise: Pesos Uruguayen.

Infos pratiques pour les bateaux Colonia - Buenos Aires:

  • 3 compagnies: Buquebus, Seacat Colonia et Colonia Express. Buquebus est le leader du marché, le terminal à Buenos Aires s'appelle terminal Buquebus! 
  • Seuls les bateaux Colonia Express n'arrivent pas au terminal Buquebus mais à un autre terminal, près de la Boca, plus excentré.
  • Seacat Colonia utilise les bateaux Buquebus en basse saison (mêmes horaires disponibles), mais les prix affichés sont moins chers chez Seacat.
  • Les prix affichés sur internet sont sensiblement plus élevé qu'au guichet. Dans notre cas, le billet était affiché à 750 pesos sur internet, payé 434 pesos au guichet!





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[Uruguay] - Punta del Este


Nous avons réservé une chambre à Montevideo pour 3 nuits. Cependant, avant de rejoindre l'Argentine nous décidons de faire une escapade plus à l'est de l'Uruguay, sur la côte atlantique. La ville de Punta del Este est un lieu de villégiature prisé des argentins et les retours que nous en avons sont mitigés, surtout à cause du monde en haute saison. Cependant les vacances d'été n'ont pas encore commencé ici donc la ville devrait être encore assez calme. Nous demandons à notre hôte AirBnb si nous pouvons rester une nuit supplémentaire et décidons de partir le lendemain pour la journée à Punta del Este. Le trajet en bus durera 2h environ.


Lundi 28 novembre nous prenons un bus urbain pour rejoindre le terminal de Tres Cruces d'où partent les bus longues distance. Après avoir acheté nos tickets, nous partons rapidement pour Punta del Este avec la compagnie Copsa Este. Les bus de fabrication chinoise sont modernes et nous arrivons sans encombre au terminal de bus de la station balnéaire. Celui-ci est situé à proximité d'une des plages et après avoir acheté un casse-croute nous allons le manger assis dans le sable face à la mer. Et à coté d'un des symboles de Punta del Este, la mano ou los dedos, une sculpture représentant les 5 doigts d'une main sortant du sable. On y va nous aussi de notre photo souvenir et nous partons découvrir la ville.



Après avoir longer la mer nous prenons des rues résidentielles où nous admirons de belles demeures aux styles variés. Beaucoup sont des résidences secondaires et ont les volets fermés. Parfois quelques ouvriers s'affairent à redonner un coup de peinture fraiche avant le début de la saison. Néanmoins nous apprécions nous promener dans ces rues calmes, admirer les différentes maison et à rêver devant celle présentant de larges baies vitrées face à l'océan. Comme en France la richesse s'affiche sur les bords de mer.



C'est au milieu de ce quartier résidentiel que se trouve le phare. A côté l'église de la Candeleria attire l’œil avec sa couleur bleue. On se croit presque aux Caraïbes!



Nous nous dirigeons maintenant vers le port. Nous avons entendu dire qu'il était possible d'observer des lions de mer lorsque les pêcheurs rentrent et jettent les carcasses de poissons à l'eau. Nous longeons la jeté et observons les bateaux de pêches à quai. La pêche semble fini depuis longtemps et pas le signe d'un mammifère marin. Nous pouvons admirer cependant un superbe voilier moderne.


En retournant vers l'entrée du port, Florine voit un homme avec des carcasses de poissons marchant près de l'eau. Et dans l'eau un lion de mer! En nous approchant ce n'est pas un mais deux lions de mer que nous pouvons observer! Ils attendent que les poissons soient jetés à l'eau. Après les avoir observés Florine en repère un troisième, très impressionnant, qui est carrément monté sur le quai. Il replongera rapidement dans l'eau mais quel bonheur d'avoir pu l'observer ainsi.



Nous décidons maintenant de retourner vers la gare routière pour acheter notre billet retour pour Montevideo. Nous attendrons le départ du bus sur la plage.



Nous avons bien aimé notre journée à Punta del Este. Nous nous sentions vraiment en vacances (oui on sait, on est en vacances prolongés, mais le rythme n'est pas tout le temps celui des vacances en tour du monde!). Malgré les nombreux grands immeubles (il y a même une Trump tower) qui jalonnent la ville nous avons trouvé un certain charme à la ville en cette période calme.


Quelques repères:

  • 1 billet de bus aller Montevideo-Punta del Este: 272 pesos + 13 pesos de taxe de gare routière. Même prix au retour mais avec 10 pesos de taxe. 
Les prix sont par personne et de novembre 2016. Devise: Pesos Uruguayen




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