[Japon] - Le bilan


Il y a longtemps que je souhaitais venir au Japon et je n'ai pas été déçu. Florine qui n'avait jamais songé à y aller a également adoré. Une chose est sûre, on reviendra!


Quelques chiffres:

Le Japon c'est:
  • 46 jours sur place (du 6 juin au 21 juillet).
  • 1 première expérience de volontariat peu concluante.
  • 8 étapes soit près de 6 jours pour chacune.

 Et l'argent dans tout ça?

Indice Budget: 5/10

(De 0: le compte se vide à vitesse grand V à 10: on ne dépense rien du tout)
  • 1533,85€ par personne. Tout est inclus: frais bancaire, achats de souvenirs et envoie d'un colis vers la France... Par contre nous n'avons pas intégré les billets d'avions pour arriver et repartir du pays. Ce qui nous fait 33,3 € par jour et par personne. 
On s'attendait a dépenser plus. Même si on enlève la semaine de volontariat on reste bien sous les 40€. Au final le logement et les transports sont chers, particulièrement si on choisit l’hôtel pour dormir et le Shinkansen pour changer de ville. Par contre on peut manger pour relativement peu cher.

Indice gastronomie: 9/10

(De 0: on ne mange rien c'est immonde à 10: c'est l'orgie, tout est bon, on passerait sa vie à manger)

La nourriture est bonne et variée (il n'y a pas que les sushis!). Le seul manque est la relative absence de fruit, ou tout du moins le prix souvent très élevé de ceux-ci.

Indice sécurité: 10/10

(De 0: c'est un coupe gorge partout à 10: on laisse ses affaires sans surveillance)

Pas d'autre note possible que 10. Au point qu'il faut faire attention en quittant le pays, on perd l'habitude d’être méfiant.

Indice baroudeur: 1/10

(De 0: aucune difficulté pour voyager à 10: c'est la galère, communication impossible...)

C'est très facile même si il faut un peu apprivoiser les transports en commun. Et si vous ne parlez pas anglais, eux non plus, ce qui n’empêche pas que les gens feront tout pour vous aider.

Indice tourista: 9/10

(De 0: les vacances c'est sur les toilettes à 10: le transit est fantastique)

RAS.

Indice "Éclatage de la Rétine": 5/10

(De 0: c'est ultra moche à 10: on n'a pas de mots tellement c'est beau)

Peu de nature dans notre parcours et les villes ne sont pas vraiment belles. Mais pourtant on en prend plein les yeux avec ces ambiances inimitable.


Top 3 de Florine

  1. La ponctualité des transports
  2. Kyoto
  3. Miyajima

Top 3 de Florian

  1. Tokyo
  2. La nourriture
  3. Kobe

Un dernier Conseil?

Vous ne trouvez pas de poubelles? C'est normal, il y en a extrêmement peu et pourtant les rues sont très propres. Et en plus les japonais aiment bien le suremballage! Bref ayez de quoi gardez vos déchets pendant de longs moments avant de pouvoir vous en débarrassez.

Les japonais aiment le français...mais ne le maîtrisent pas forcement






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[Japon] - Osaka, la vidéo








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[Japon] - Osaka


C'est déjà notre dernière étape au Japon. Dans quelques jours nous prendrons l'avion et changerons de pays. Mais en attendant nous allons découvrir Osaka, troisième plus grande ville du Japon. On y a vu beaucoup de touristes occidentaux et des japonais pas vraiment comme les autres. On avait lu avant de venir qu'Osaka avait une réputation particulière avec des habitants moins à cheval sur la norme. Et cette fois on confirme ce qu'on a lu. Des vrais racailles! Et vas-y que ça traverse au feu rouge, des fous on vous dit. Et puis la ville donne une impression moins ordonnée, un peu plus sale et plus bruyante que les autres villes japonaises. Presque une ville européenne dans l’atmosphère donc.

Osaka

Cependant comme ailleurs au Japon il suffit de se promener pour être dépaysé; on a repris cette stratégie ici tout en passant par certains lieux plus touristique.

Scène de rue japonaise

C'est l'occasion de voir notre dernier château japonais. Le donjon est une reconstruction, on passe donc sur la visite de l’intérieur. On apprécie par contre le grand parc qui l'entoure même si la chaleur rend la marche difficile.

Château d'Osaka

Mais le symbole touristique d'Osaka est sans aucun doute Dotonbori dans le quartier Namba qui s'articule autour d'un canal et d'une rue commerçante aux enseignes criardes voire loufoques.

Canal Dotonbori

Dotonbori

Pour rester dans un quartier très "cliché" Japon celui de Shinsekai est également pas mal. Avec sa tour Tsutenkaku il se visite assez rapidement.

Shinsekai et la tour Tsutenkaku

On peut retrouver ce côté décalé jusque dans les temples avec le sanctuaire Namba Yasaka. Ça change et en plus lors de notre passage il n'y avait personne alors qu'on s'attendait à y retrouver pas mal de touristes.

Sanctuaire Namba Yasaka

Bien entendu on retrouve ces longues rues commerçantes couvertes typiques du Japon même si en proportion moindre qu'à Kobe. Mais ici l'une d'elle est particulièrement longue, 2,6 kilomètres pour Tenjimbashisuji!

Rue Tenjimbashisuji

Pour finir on explorera les alentours de la gare d'Osaka, quartier constitué en majorité de buildings récents aux façades en verre et aux multiples centre commerciaux. Pas le coin le plus intéressant a notre avis.

Résistance

C'est maintenant finit avec le Japon. On vous donne rendez-vous avec une dernière vidéo et le bilan prochainement avant de prendre la direction du sud-est asiatique.

Quelques repères:

Séjour du 16 au 21 juillet 2017

  • 1€ = 129,2 yen.
  • Pas d'autres repères, j'ai perdu mes notes!

Hébergement:








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[Japon] - Okayama et Naoshima


On quitte Matsue comme on y est venue, en bus. Notre point de chute: Okayama. On prévoit 3 jours complets sur place. On ne sait pas vraiment ce qu'il y a à voir en arrivant si ce n'est un château et un jardin, on file directement à l'office du tourisme prendre quelques renseignements.

Le programme sera assez léger. On commence par une petite balade à pied dans la ville pour rejoindre le château et le jardin Kôrakuen. Le donjon du château est une reconstruction en béton, on se contente donc de le regarder de l’extérieur. Ce qui est bien c'est qu'on peut aller jusqu'au pied gratuitement. Bien entendu il a lui aussi son surnom: le château du corbeau.

Château d'Okayama

On choisit par contre d'aller visiter le jardin Kôrakuen situé en face. Il ferait partie des trois jardins les plus célèbres du Japon. Quand on entre on peut englober une grand partie du jardin d'un coup d’œil. Contrairement aux autres que nous avons vu jusqu’à présent il est moins intimiste et plus aéré.

Jardin Kôrakuen

Le château est également visible depuis le jardin. Pas notre jardin japonais préféré mais intéressant par son côté un peu différent des autres.

Jardin Kôrakuen

A côté d'Okayama se trouve la ville de Kurashiki. Elle attire les touristes pour son quartier historique Bikan. Pas très grand il est plutôt mignon et je trouve que ça se rapproche pas mal de la visite d'un jolie village européen.

Rue du quartier Bikan

Pour préserver le caractère traditionnel les fils électriques sont enterrés et les passagers des barques sont priés de porter un chapeau traditionnel. Assez artificiel mais il faut avouer que ça marche pas trop mal.

C'est bon, tout le monde a son chapeau

Naoshima


En regardant ce qu'il y avait à faire dans les environs nous remarquons l’île de Naoshima. J'avais déjà entendu parler de cette île et notamment d'une de ses expériences uniques: dormir dans un musée. Car si l'endroit est maintenant parmi les lieux à visiter c'est à cause de la présence de plusieurs musées d'art contemporain dont l'un fait aussi hôtel. On ne tentera pas cette expérience, notre planning est figé pour les prochains jours et surtout le prix n'est pas anodin. D'ailleurs on hésite presque à y aller ne serait-ce qu'une journée car les musées sont très chers. Mais en se renseignant on se rend compte qu'il est possible de profiter du cadre de l’île et de plusieurs œuvres gratuitement.

Un trajet en train et un tour de ferry plus tard nous débarquons au port de Miyanoura. Nous n'avons pas encore débarqué que nous apercevons déjà plusieurs œuvres dont une citrouille rouge de l'artiste japonaise Yayoi Kusama.

Red pumpkin de Yayoi Kusama

Naoshima Pavilion de Sou Fujimoto

Après avoir parcouru les mignonnes ruelles du village et acheter de quoi manger au 7-eleven on prend la route en direction du sud de l’île où se trouve les musées les plus importants dont la Benesse House, le fameux musée-hôtel. On longe d'abord la côte où l'eau claire invite à la baignade puis on grimpe progressivement. Les deux premier musées que l'on croise n'offrent pas grand chose à voir aux passants. Nous continuons donc et arrivons au niveau de la Benesse House. L'architecture de ce bâtiment est fréquemment illustrée dans des publications mais la encore difficile d'en profiter sans être client. Heureusement quelques œuvres disposées (pas extraordinaires cependant) à proximité d'un très graphique escalier sont à dispositions de tous.

Une œuvre...et le beau paysage de Naoshima

L'escalier

Quelques centaines de mètres plus tard on aperçoit l'un des symboles de l’île, une autre citrouille de Yayoi Kusama, jaune cette fois-ci. Au bout d'un ponton elle est plus photogénique que sa copine rouge.

Pumpkin de Yayoi Kusama

Notre dernière étape est le village de Honmura qui lui aussi participe à la tournure artistique de l’île avec le Art House Project. La encore le tarif n'est pas donné et on se concentre sur ce qui est accessible à l’extérieure avec quelques petites touches d'art le long des ruelles. On ne montre pas toutes les œuvres qui sont visibles par tout le monde mais il y en a quand même pas mal sur toute la partie sud de l’île.

Un autre point d’intérêt de l’île est l'architecture. C'est ce qui aurais pu me décider à payer 1 ou 2 entrées de musées principalement pour en apprécier les bâtiments mais ceux-ci appliquent une politique stricte de photographies interdites. Qu'ils aillent donc se faire voir et on se contentera de ce qu'on voit gratuitement ce qui enlève malheureusement les bâtiments les plus intéressant
.
Naoshima Hall

Au final la balade est assez sympa dans un joli cadre mais quitte à aller sur l’île on conseillerait de vivre l’expérience pleinement et de prévoir le budget qui va avec pour visiter les différentes installation (et donc rester 1 nuit sur place au minimum). A condition bien sur d’être intéressé par l'art et/ou l'architecture sinon choisissez une autre destination.

Dernière remarque: il y avait nettement plus de touristes occidentaux que de japonais sur l’île. La concentration était incroyable avec une nette prépondérance de famille bourgeoise.


Quelques repères:

Séjour du 12 au 16 juillet 2017
  • 1€ = 130 yen
  • Bus Matsue - Okayama: 3500 yen.
  • Jardin Kôrakuen: 400 yen. Il existe plusieurs billets combinés avec le château ou des musées si vous prévoyez plusieurs visites.
  • Ferry Uno - Naoshima: 290 yen l'aller, 560 yen l'aller-retour.

Hébergement:







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[Japon] - Matsue


Matsue est une ville qui semble vouloir attirer les touristes étrangers. C'est en découvrant une offre spéciale pour la rejoindre en bus depuis Hiroshima que l'on a appris son existence. Il semble y avoir plusieurs choses intéressantes à y voir et en plus la plupart des entrées sont à moitié prix pour les étrangers! On connaissait les tarifs spéciaux étrangers dans l'autre sens, où on se retrouve à payer parfois plusieurs fois le prix demandé aux locaux, mais dans ce sens-la c'est inédit!

La trajet en bus d'environ 3 heures passe comme une lettre à la poste. Il y a de la place pour les jambes, peu de monde, c'est silencieux et on fait une petite pause au milieu. Ça nous change de certain trajet interminable que l'on a vécu en Amérique du Sud. On peut aussi admirer depuis la fenêtre le paysage très vallonné et boisé que l'on traverse. Une fois débarqué on passe rapidement à l'office du tourisme avant de rejoindre notre hôtel, le premier du Japon. Peu d'offre AirBnb ici, sans doute car le tourisme reste moins développé que dans les autres villes que l'on a visité jusqu’à présent. Du coup notre budget hébergement est bien plus élevé pour cette étape.

On part ensuite en direction du lac Shinji, septième plus grand lac du Japon et à l'eau saumâtre. On y voit des pêcheurs et des poissons qui font de sacrés bonds (plus d'1 mètres) hors de l'eau. En discutant avec un de ces pécheurs on apprendra que les poissons qui sautent sont des mulets et que ceux qu'ils essayent d'attraper sont des bars du Japon qui en cette saison ont migré jusqu'au lac avant de rejoindre à nouveau la mer. En repartant, l'homme qui est traducteur, nous donne un DVD pour lequel il a réalisé les sous-titres.

Fin de journée au lac Shinji

Pour le premier jour de visite on emprunte les vélos mis gratuitement à disposition par l’hôtel et on prend la direction du château, l’icône de la ville et l'un des douze donjons encore originaux au Japon. On le distingue plus qu'on ne le voit avec les arbres qui l'entourent. On passe la première enceinte puis la deuxième avant de vraiment voir le donjon. Le style est proche de celui des autres donjons japonais et lui aussi a droit à un surnom d'oiseau: le château du pluvier.

Château de Matsue

On peut visiter l’intérieur et monter jusqu'au sommet pour avoir une vue pas trop mal. Contrairement à celui d'Himeji l’intérieur n'est pas vide est présente une sorte de petit musée où on voit entre autre casques et tenues de samouraï.

Samouraï

Un autre attrait de Matsue pour le touriste est son côté cité lacustre avec de nombreux canaux visibles en ville. Il est d'ailleurs possible de faire des tours en bateau. Nous n'en feront pas mais alors que l'on marche le long de la rue Shiomi-nawate où se trouve d'anciennes maisons de samouraïs on en voit passer plusieurs conduits par de vieux monsieurs. Ça donne une ambiance sympathique à la ville.

Canal côté nature...

...et côté ville

Le lendemain notre visite de la journée n'est pas à Matsue même. On grimpe donc dans un train jusqu’à la gare de Yasugi avant de prendre une navette gratuite pour rejoindre le musée Adachi. S'il présente une collection d'art intéressante le musée est principalement connu pour ses jardins régulièrement cités parmi les plus beaux du Japon.

Musée Adachi

Le jardin principal est effectivement très beau et joue parfaitement avec l’arrière-plan plus loin donnant une impression de profondeur. L'institution a d’ailleurs acheté une colline pour qu'aucun projet ne vienne altérer le paysage. Au niveau des expositions je retiendrai la découverte des peintures de Yokoyama Taikan que j'ai bien aimé ainsi que le bâtiment présentant des œuvres d'artistes japonais contemporains.

Musée Adachi

On voulait également aller voir une rivière avec des sources d'eau chaude mais la route en vélo est vite devenu un peu dangereuse avec la circulation. Avec la chaleur on renoncera et on se contentera de celle situé en centre-ville près d'une station de bus! L'eau est très chaude et deux japonais se font tremper les pieds lors de notre passage. Avec la température extérieure on aurait préféré de l'eau fraîche! Il est maintenant temps de rejoindre notre prochaine étape. Mais avant ça nous avons encore droit à un dernier petit-déjeuner à notre hôtel. Au menu: riz, œuf cru, soupe, légumes. Intéressant mais on n'importera pas cette tradition!

Petit-déjeuner japonais


Quelques repères:

Séjour du 9 au 12 juillet 2017.
  • 1€ = 130 yen;
  • Bus Hiroshima - Matsue: 500 yen pour les étrangers (3000 yen tarif normal);
  • Château de Matsue: 280 yen pour les étrangers (560 yen tarif normal);
  • Musée d'art d'Adachi: 1150 yen  pour les étrangers (2300 yen tarif normal).

Hébergement:








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[Japon] - Hiroshima, la vidéo


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[Japon] - Hiroshima et Miyajima


Pour rejoindre Hiroshima depuis Kobe et éviter de payer la somme non négligeable du Shinkansen on choisit une combinaison de trains locaux, 4 au total. Les temps d'attente entre 2 trains sont faibles, voir nous paraissent presque utopique (1 minute entre le 2eme et le 3eme train) mais on se dit qu'au pire on attendra 1 heure le prochain. Mais même pas besoin, c'est réglé comme du papier à musique et nous arrivons à l'heure à Hiroshima. Comme depuis notre arrivée au Japon on a réservé un appartement. Il est un peu excentré mais des vélos sont fournis ce qui nous permettra de pouvoir visiter la ville tranquillement.

Le lendemain notre première visite sera pour le musée Mazda. Il faut réserver sur internet (créneau en anglais ou japonais) et la visite se fait en groupe. On part assez tôt sur nos vélos et nous nous mélangeons aux écoliers et employés dans de grandes files de bicyclettes. La visite dure environ 1 heure et comprend une partie musée avec une vingtaine de modèles historiques de la marque mais aussi une observation d'une partie de l'usine d'assemblage. C'est toujours intéressant à voir et peu accessible au grand public. Au menu assemblage du tableau de bord et de quelques garnitures intérieures et collage du pare brise sur des Mazda CX5, MX5 et Fiat 124.

Mazda 787B, 1ere des 24H du Mans 1991

Une fois la visite terminée on se remet en selle pour rejoindre le cœur touristique de la ville, la parc du mémorial de la paix. On croise le chemin d'un restaurant de sushi à 100 yen (ceux sur tapis roulant). Il est l'heure de déjeuner, on n’hésite pas bien longtemps. Mais petite différence par rapport à ceux qu'on a déjà testé jusqu’à présent. Ici nous ne pouvons pas choisir l'anglais sur l’écran de commande. Tout est en japonais et il y a quelques autres différences. On doit vraiment avoir l'air perdu car une veille dame qui mange à la table derrière nous vient nous aider. Elle ne parle pas du tout anglais mais elle nous explique bien avec les gestes. Et elle va même demander à une employée de nous apporter une carte où il y a une traduction en anglais des sushis. Encore une fois on constate la gentillesse des japonais. Ce n'est pas la première fois. A Kyoto alors que nous étions arrêté à vélo une dame a fait demi-tour pour savoir si on avait besoin d'aide avant de nous indiquer le chemin. Ou encore à Kobe alors que je me promène seul, Florine étant restée à l'appartement, un Japonais discute avec moi à l'aide d'un outil de traduction en ligne. En repartant il me donne des biscuits et une compote glacée pour que je puisse tester!

On arrive au niveau du musée du mémorial de la paix. Il commence à pleuvoir du coup on commence directement par la visite en intérieur. L'explosion du 6 août 1945 est le thème central mais le musée élargit bien à la problématique des armes nucléaires. On se rend un peu mieux compte des dégâts direct engendré par la bombe (bâtiments rasés, corps mutilés...) mais surtout on prend conscience que le malheur ne s'est pas arrêté à cette journée. La radioactivité tuera encore plus de personnes pendant des décennies.

Dôme de Genbaku

Après cette visite émouvante et alors que la pluie a cessé nous arpentons le parc en direction du symbole de cette explosion de la bombe atomique, le dôme de Genbaku. L'un des seuls bâtiment à être resté debout il a été décidé de le laisser tel quel en mémoire. Mais les discussions ont été longues entre les partisans de la démolition et leurs opposants. En tout cas le reste de la ville est depuis longtemps reconstruit et on ne peut pas dire qu'elle soit très jolie. Elle a cependant une particularité, elle est séparé par de nombreux large bras de rivière qui vont se jeter dans la mer quelques centaines de mètres plus loin ce qui fait qu'on est souvent sur un pont. On aperçoit parfois quelques parcs à huîtres, une spécialité du coin.

Parc du mémorial de la paix

Dôme de Genbaku

On fera peu d'autres choses à Hiroshima. On va quand même voir le château, bien évidemment une reconstruction.

Château de Hiroshima


Miyajima


Depuis Hiroshima l'un des classiques est d'aller visiter l’île de Miyajima (ou Itsuku-shima). L’accès y est facile. Un peu de transport en commun jusqu’à un port d’où parte quasiment toutes les 10 minutes des ferrys. Quelques minutes de traversée et on débarque sur l’île considéré comme sacrée dans la religion shintoïste. On retrouve des cerfs sika comme à Nara mais ici ils ne sont pas nourris. Il y en a donc un peu moins au milieu des passants mais on en croise plus quand on monte un peu dans la foret au dessus du village. Et ils paraissent moins zombis également.

Le torii "flottant"

On aperçoit rapidement l'un des symboles de l’île, le torii "flottant". Il est pour l'instant dans l'eau et fait son petit effet. On laisse de côté le sanctuaire Itsukushima-jinja, sur pilotis et dont dépend le torii. On préfère continuer un peu plus loin dans la village. On tombe alors sur la fabrication des momiji manju, des gâteaux en forme de feuille d’érable fourré d'une pâte de haricots rouges, une des spécialités de l’île. Tout est automatisé et on peut observer tranquillement la fabricationdepuis la rue à travers une fenêtre. On en goûtera un peu plus tard. C'est bon, on aime bien cette pâte de haricots rouges qu'on retrouve dans beaucoup de gâteaux au Japon. Mais dans le même genre on préfère les taiyaki, en forme de poisson, qu'on avait goûté à Kobe.

On arrive ensuite au temple Daisho-in, bouddhiste. On remarque rapidement la multitude de statues, Bouddhas ou autres divinités, qui donnent une atmosphère particulière au lieu. Il y a plein de recoins où on tombe sur des surprises comme ces 1000 petites statues de Bouddha. Ils ne sont pas sympas tous ces Bouddhas avec leurs bonnets? Un vrai coup de cœur que cette découverte.

Daisho-in
Syndicaliste

Daisho-in
Ils sont partout

On se promène ensuite au dessus du village dans le parc Momijidani. La balade est agréable avec assez peu de monde. Il est possible de grimper au sommet du mont Misen mais on a du mal à trouver la motivation, vu la chaleur humide. En plus le temps est très maussade et on se dit que la vue ne sera pas extraordinaire. A la place on suit un chemin soit disant orienté nature. Mouai, on est sur la route 95% du temps. Même si la circulation est très faible ce n'est pas ce qu'on attendait. Heureusement quelques cerfs viennent égayer le parcours.

Parc Momijidani

On est de retour au niveau du village que l'on traverse par des rues éloignées du bord de mer. Tout est calme, l'ambiance d'un petit village un samedi après-midi. Tout change quand on arrive au niveau de la rue commerçante principale, qu'on avait évité jusqu’à présent. C'est ici une succession de boutiques de souvenirs et de restaurants. On voit plusieurs fabrique de gâteaux en forme de feuille d’érable ainsi que des vendeurs d'une autre spécialité de l’île: les huîtres chaudes, grillées sur barbecue. On veut goûter mais comme l'ambiance de la rue ne nous plaît pas du tout on trouve un autre endroit en proposant, un peu à l’écart. De grande taille, on les asperge d'un peu de vinaigre avec la bouteille à disposition sur l’étal. Verdict: tuerie! Florine a un peu plus de mal au début mais elle finit par apprécier. On ne résistera pas à un deuxième service!

Huîtres grillées

C'est maintenant marée basse. On retourne au niveau du torii qui est maintenant accessible à pied. Sympa de pouvoir approcher mais je préfère lorsqu'il a les pieds dans l'eau.

Torii encerclé

La fin de l’après-midi approche. On considère que l’aperçu qu'on a eu de l’île nous suffit. On reprend un ferry assez content de notre journée. Bien que très touristique on arrive quand même facilement a être tranquille sans aller bien loin.


Quelques repères:

Séjour du 5 au 9 juillet 2017.
  • 1€ = 129,25 yen
  • Musée du mémorial de la paix: 200 yen
  • Ferry pour Miyajima: 180 yen l'aller.
  • Huîtres chaudes: entre 400 et 600 yen les deux.

Hébergement:









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[Japon] - Kobe, la vidéo


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[Japon] - Kobe et Himeji


Après notre mauvaise expérience de volontariat qui a entraîné l'annulation de notre deuxième séjour helpx nous sommes libres concernant le choix de la prochaine étape. On hésite pas mal avant de finalement continuer en direction de l'ouest. Le premier arrêt est Kobe, ville connue pour son célèbre bœuf ou pour le tremblement de terre de 1995 mais un peu moins comme destination touristique. Quand on débarque dans la ville on ne sait pas du tout ce qu'il y a à voir. Du coup pas de programme précis, on se laissera porter par nos envies.

Un fois bien installé dans notre appartement on va récupérer quelques documentations dans un centre d'info touristique. Parmi les brochures celle d'un musée sur le tremblement de terre. On n'en avait pas entendu parler lors de nos rapides recherches sur internet. On décide d'aller voir ce que ça donne le lendemain matin.

The Great Hanshin-Awaji Earthquake Memorial Disaster Reduction and Human Renovation Institution

Et on a vraiment bien aimé ce musée, très bien fait. Vidéos avec effets sonores et vibratoires reproduisant le tremblement de terre, reconstitution d'une rue après l’événement, petits ateliers pour expliquer le phénomène et les techniques de construction pour limiter les dégâts... Il y a également un élargissement aux autres catastrophes naturelles et notamment un beau film sur le tsunami qui a frappé le pays en 2011. Des personnes bénévoles sont également là pour partager leur expérience. Le plus troublant étant sans doute la discussion avec une volontaire qui a vécu ce tremblement de terre et qui nous dit qu'il savent que cela va se reproduire. Pour nous c'est une visite incontournable si vous êtes de passage à Kobe.

Autre endroit qui garde la mémoire de ce tremblement de terre du 17 janvier 1995, le Meriken Park, au niveau du port de Kobe. Une petite partie a été laissée tel quelle pour montrer les dégâts.

Traces du tremblement de terre

C'est au port de Kobe qu'on trouve également ce qui est sans doute le vue la plus iconique de la ville avec le musée maritime, la tour de Kobe et l’hôtel Oriental. Sympa de jour c'est également à voir de nuit.

Port de Kobe

Tour de Kobe

En se promenant en ville on remarque la forte présence de rues commerçantes couvertes. On en avait déjà vu plusieurs depuis notre arrivée au Japon mais ici la proportion est vraiment plus importante. Du grand passage à la petite rue étroite l’éventail est large avec un point commun: ces passages sont souvent très longs.

Entrée d'un des nombreux passage couvert

Il y a également pas mal de petites rues très sympathiques avec leur abondance d'enseignes et de fils électriques qui donnent cette ambiance si caractéristique.

Ruelle de Kobe

Et au milieu de la ville moderne et commerciale un très beau sanctuaire shinto, Ikuta-jinja, une oasis de calme. J'ai vraiment apprécié l'endroit.

Ikuta-jinja

Une des particularité de Kobe quand on y arrive est la présence de montagnes recouvertes de forêt coinçant la ville entre ces pentes vertes et la mer. L'avantage par contre c'est que cela offre de nombreux sentiers accessibles directement depuis la ville. Vue la chaleur moite on choisit une option facile en empruntant un téléphérique qui nous emmène au jardin Nunobiki.

Téléphérique Kobe Nunobiki

Cela nous permet d'admirer la vue sur la ville et la forêt pendant la montée. Une fois arrivée à la dernière station du téléphérique on retrouve une belle vue sur la baie d'Osaka. On commence notre exploration du jardin qui nous permet de redescendre progressivement. vers la ville. Par contre alors que nous avons volontairement choisi un jour de week-end car le jardin ferme plus tard on est obligé de visiter la serre au pas de course car celle-ci ferme à la même heure que les autres jours c'est à dire 17h, tout comme plain d'autres endroits (par exemple le musée des senteurs). Vraiment dommage.

Jardin Nunobiki

En quittant le jardin on ne reprend pas le téléphérique et on attaque la descente par la forêt en passant au niveau du barrage en béton le plus vieux du Japon qui crée un joli lac entouré de forêt. On peut également voir plusieurs cascades un peu plus bas, la plus grande, Ontaki, étant pas mal du tout.

Nunobiki Waterfall
Cascade Ontaki

Encore un peu de descente dans la forêt et tout à coup nous retrouvons la ville. Cette proximité avec la nature est vraiment une caractéristique sympathique de Kobe. Du fait de ces montagnes une partie de la ville est en pente. C'est notamment le cas du quartier Kitano. Quand on s'y promène le dépaysement est moins important qu'ailleurs. En cause la présence de nombreuses maisons de style occidental construites par des étrangers vers la fin du XIXe siècle. Néanmoins se promener dans les petites rues est agréable en particulier grâce aux styles assez variés des maisons.  De façon assez surprenante plusieurs sont abandonnées. D'autres se visitent mais je trouve que le prix des billets est assez élevé. Par contre on peut profiter gratuitement de plusieurs points de vue sur la ville plutôt pas mal, en particulier depuis le sanctuaire Kitanotenman. Cependant il manque un petit quelque chose pour vraiment conseiller cette excursion. A faire si vous avez le temps seulement.

Une maison de Kitano et au fond la ville moderne

A quelques minutes en train du centre-ville, en longeant la côte ce qui nous permet d'apercevoir quelques plages, se trouve le pont du détroit d'Akashi. Il relie Kobe à l’île d'Awaji. Si on est allé le voir c'est parce qu'il a une particularité. C'est le pont suspendu avec la portée centrale la plus longue du monde: 1991 mètres, pour une longueur totale de 3911 mètres. Il est certes très grand mais l'impact visuel est tempéré par le fait que le départ du pont est situé bien avant le rivage, caché au milieu de bâtiments et autres routes. On en profite pour regarder les nombreux pêcheurs qui n'ont pas l'air d'attraper grand chose.

Un bout de Florine s'est incrusté sur la photo

Himeji


Pas très loin de Kobe se trouve un lieu hautement historique, Himeji. C'est principalement pour son château que la ville est connue. Plus grand château du Japon, l'un des douze donjons en bois encore authentique et classé à l'Unesco il cumule les atouts pour en faire un incontournable. Comme beaucoup de château japonais il a un surnom d'oiseau, ici le château du héron blanc.

Himeji-jo

Visible de loin, dès la sortie de la gare, il en impose. C'est notre premier donjon japonais et on n'est pas déçu. En plus du donjon de nombreux bâtiments et l'enceinte en font un site assez étendu. Une fois acquitté le droit d’entrée on chemine par un petit chemin passant par plusieurs portes avant d’accéder à l’entrée du donjon. Ce "labyrinthe" faisait parti du système de défense en ayant pour but de ralentir l'ennemi.  Une fois à l’entrée, on se déchausse et c'est parti pour grimper les 6 étages via des escaliers bien raides. Si l’extérieur nous a séduit, cet intérieur totalement vide est moins passionnant. On peut au moins profiter de la vue depuis les petites meurtrières. Une fois redescendu on continue notre découverte en allant dans un autre bâtiment disposant d'un très long corridor. On y a une belle vue sur le château et en plus on est quasiment seul! Même si la fréquentation du donjon restait supportable (on craignait le pire ayant lu que c’était le château le plus visité du Japon), il est surprenant que très peu de visiteurs fassent autre chose que le donjon.

Himeji-jo

A côté du château on va voir le jardin Kokoen. Il est récent (1992) et composé de 9 différentes zones. La plus sympathique est l'une des premières, articulée autour d'un bel étang avec ses carpes koï. De quoi clôturer une bonne journée malgré une chaleur intense.

Jardin Kokoen

Étape décidée au dernier moment on aura bien aimé ce passage à Kobe. On a bien évidemment goûté au bœuf de Kobe et c'est effectivement divin. Et puis on ira dans notre premier 100 yen shop, Daiso, un peu au hasard. Et on est devenu fan! Le rapport qualité/prix des produits semble très bon et on trouve plein de trucs sympas. On commence même à évoquer la possibilité de faire un colis histoire de s'autoriser quelques achats.


Quelques repères:

Séjour du 28 juin au 5 juillet 2017.
  • 1€ = 128 yen pendant notre séjour. 
  • Musée du tremblement de terre: 600 yen
  • Téléphérique + jardin Nunobiki: 900 yen l'aller / 1400 yen l'aller/retour.
  • Château d'Himeji: 1000 yen
  • Jardin Kokoen: 300 yen
  • Billet combiné château Himeji + Kokoen: 1040 yen.

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