Notre voyage au Pérou s'approche doucement de la fin et nous continuons notre remontée vers Lima. Nous choisissons Paracas comme point de chute. Nous pensions nous arrêter à Huacachina, l'oasis au milieu des dunes près d'Ica, mais en se renseignant un peu plus cela ne nous tente pas trop. Pour rejoindre Paracas depuis Nasca nous optons pour une combinaison de bus au vu des prix prohibitifs pratiqués pour relier directement les deux villes. Rien de compliqué cependant et c'est facilement que nous rejoignons Paracas. Pour l'hôtel nos copains Johanna et Nicolas nous avaient donné une adresse qu'ils avaient apprécié quelques jours auparavant et c'est rapidement que nous sommes installés.
Paracas est une toute petite station balnéaire, on en a vite fait le tour. En semaine c'est très calme. Comme en Europe on retrouve des restaurants et des boutiques face à la plage, chose pas si fréquente depuis notre départ. On aperçoit plusieurs pélicans. Autant qu'on s'en souvienne c'est sans doute la première fois qu'on en voit dans leur milieu naturel. Les bateaux de pécheurs côtoient les embarcations touristiques, une des activité phare étant une excursion pour s'approcher des îles Ballestas et de sa faune. Nous ne ferons cependant pas la balade. A la place nous préférons louer des vélos et partir dans la réserve nationale de Paracas.
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Quand t'es dans le désert |
Après un petit-déjeuner un peu cher (il n'est pas économique de manger à Paracas, les jours suivants nous utiliserons la cuisine de notre auberge) nous enfourchons nos 2 roues et partons dans le désert. Après avoir réglé le droit d'entrée au poste de contrôle nous prenons à gauche en direction du point de vue Catedral, une ancienne arche détruite après un tremblement de terre. Les 8 premier kilomètres sont désagréables. Un vent fort nous ralentit énormément, les faux-plats montant se succèdent et de très nombreux camions transportant du sel (il y a des salines un peu plus loin) nous passent à côté. Et ce n'est pas l'arrêt à mi-chemin qui remet du baume au cœur. Il y a des fossiles d'organismes marins incrustés dans la roche. On aime bien ce genre de chose habituellement mais là on n'a pas accroché.
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Plage Supay |
Heureusement on quitte enfin la route à un moment. Avant d'arriver à Catedral on se dirige vers la gauche où se trouve un point de vue sur plage Supay. C'est très beau, on aperçoit de nombreux Pélicans.
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Pélican |
On laisse donc les vélos et nous descendons vers la plage. Les vagues du Pacifique sont violentes à cet endroit, pas question de s'y baigner. Nous observons un très long moment les différents oiseaux. On ne se lasse pas des pélicans. Au loin un groupe important de fous de bassan plongent régulièrement. C'est vraiment impressionnant, surtout quand ils plongent à cinquante en quasi simultané! On ne le sait pas encore mais ça sera notre arrêt préféré de cette balade.
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Le décor n'est pas dégueulasse! |
On file ensuite voir Catedral, juste à côté. Là encore le point de vue est très bien aménagé. D'un côté le désert de l'autre l'océan Pacifique. Le décor est vraiment superbe.
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Catedral |
Là encore on peut voir de très nombreux oiseaux marins mais également des vautours. Et même si l'arche n'est plus là ce n'est quand même pas vilain.
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Les sportifs |
On remonte sur nos selles (aie, ça commence à faire mal au c**, on n'est plus habitué) et continuons entre désert et mer. Il y a très peu de monde, merci le fait d'être en semaine et hors vacances. Heureusement car le chemin est emprunté par les gens qui visitent la réservent en voiture et les bus touristiques. Les jours où il y a plus de circulation cela doit être peu agréable.
Nous faisons quelques arrêts pour manger notre casse-croûte et observer des plages ou le désert. Le soleil tape mais nous n'avons pas chaud, limite froid avec le vent! Crème solaire obligatoire par contre. L'après-midi commence à être bien avancé (la nuit arrive vite ici) quand nous arrivons à
playa roja et son sable rouge. Là encore c'est très beau. On attend qu'un groupe parte pour profiter plus calmement du lieu.
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Playa roja |
La route du retour sera de nouveau pénible à partir du moment où on récupère les camions et le vent. Du coup pour se réconforter on va regarder le coucher de soleil sur la plage de Paracas avec une bière et un churros chaud fourré au
manjar. Trop bien!
Le lendemain, après une petite grasse matinée, on profite de la cuisine de notre hébergement pour se faire un bon petit-déjeuner pour une fraction du prix de ce qu'on trouve dans le village. On réitère la session cuisine pour le déjeuner avant d'aller se prélasser sur la plage. L'eau est un peu fraiche mais ça va. Par contre il y a quand même de nombreux déchets sur le sable, vraiment dommage. On finit la journée comme la veille avec un superbe coucher de soleil.
Pour notre dernier jour complet ici on décide d'aller dans la ville de Pisco à une vingtaine de minutes de Paracas. Après avoir éconduit de nombreux taxis on trouve enfin en combi collectif. La route qui longe la mer n'est pas bucolique. De nombreuses usines la longent. Certaines transforment du poisson et l'odeur en passant à côté pique le nez! Une fois à Pisco on retrouve l'ambiance citadine péruvienne: beaucoup de bruit, klaxons en tête. On passe dans les 2 rues piétonnes qui rejoignent la place des armes. A cause des tremblements de terre la grande majorité des édifices sont récents, seul une jolie église dénote.
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2 époques |
Pour manger nous sommes assez surpris des prix, guère moins cher qu'à Paracas. Les ceviches sont même plus cher qu'à Nasca alors qu'on est à côté de la mer. On trouvera quand même un peu à l'écart quelque chose de pas trop mal. Sinon Pisco présente peu d'intérêt. Bizarrement elle semble coupée de l'océan, les rues piétonnes ne vont pas jusqu'au bord de mer. C'est dommage. Cela permet quand même une petite immersion dans une petite ville péruvienne pas touristique.
Quelques repères:
Séjour du 3 au 7 mai 2017
- Bus Nasca - Ica: 8 soles avec Cueva.
- Bus Ica - Cruce Pisco: 4 soles avec Flores.
- Taxi Cruce Pisco - Paracas: 18 soles.
- Location vélo: 20 soles la journée directement à notre auberge.
- Entrée réserve de Paracas: 10 soles.
- Bouteille d'eau 2,5l: 4 soles.
- Churros au Manjar: 1,50 soles.
- Collectivo Paracas - Pisco: 3 soles.
Les prix sont par personne sauf mention contraire. Devise: sol péruvien (PEN). Pendant notre séjour 1 Euro = 3,55 PEN.
Hébergement:
- El Buen Samaritano: Une bonne adresse conseillé par nos copains Johanna et Nicolas (merci à eux). Propre et agréable, en plein centre à 2 pas de la plage. Cuisine à disposition et location de vélo. Chambre double avec salle de bain privée, sans petit-déjeuner. 50 soles (négocié à 40 soles).
Le prix du logement est pour deux personnes.
Info pratique:
- Pas forcément facile de manger pour pas très cher à Paracas. Avoir une cuisine dans son auberge est un plus.
J'ai cherché pourquoi le sable de la plage est rouge ,c'est des sédiments volcanique ramenés par le pacifique .
RépondreSupprimerC' est très beau toutes ces photos
Les Gabiniens
Merci pour cette info, les journées passent tellement vite qu'on n' a pas toujours le temps de chercher ce type d'informations.
SupprimerGros bisous