Après une courte étape de deux jours à Mendoza dans un logement sordide on reprend le bus vers le sud pour atteindre le tout début de la Patagonie. Avant de commencer les récits de la région on vous resitue un peu le contexte. Nous sommes en janvier et ici ce sont les vacances d'été. La Patagonie est réputée chère mais en regardant les logements à réserver on se rend compte que c'est extrêmement cher! Et il ne reste plus beaucoup de choix. On fait donc ce qu'on n'aime pas faire, on réserve pour les 2 semaines à venir. Et on raccourci pas mal ce qu'on voulait faire. Notre première étape sera la capitale de la région des lacs. Les billets directs pour San Carlos de Bariloche (à prononcer Barilotché) sont assez cher du coup on fait une combinaison de 2 billets: bus de nuit jusqu'à Neuquén et un autre bus jusqu'à Bariloche. On économisera un peu plus de 600 pesos comme ça.
On arrive en fin d'après midi, lundi 9 janvier, à la gare routière, à un peu plus de 3 kilomètres de notre hôtel. Il y a bien un bus pour rejoindre le centre ville mais il faut la carte SUBE. C'est la même carte qu'à Buenos Aires mais comme on nous l'avait prêté là bas on n'en a pas. Et comme en Argentine tout est bien fait on ne peut pas acheter la carte à la gare routière...La dame de l'office du tourisme nous dit qu'on peu demander à un passager de payer avec sa carte SUBE et qu'en échange on le paye en liquide. Mouai, ça nous saoule un peu, on est fatigué du voyage, du coup on prendra le premier taxi de notre tour du monde. Mais avant de partir on va se renseigner pour les billets de bus pour El Chaltén, notre prochaine étape. On veut partir jeudi pour arriver sur place le vendredi et ainsi avoir deux jours complets pour randonnée. Sauf que jeudi il n'y a pas de bus...La Patagonie commence bien!
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Lac Nahuel Huapi |
La ville est au bord du lac Nahuel Huapi. Le centre-ville ressemble un peu à une grosse station de ski. Les rues sont assez pentues et on sent que l'activité touristique y est importante. L’hôtel dans lequel nous atterrissons et bien au dessus de nos standards! Le prix aussi mais il n'y avait quasiment plus rien de disponible. L'avantage c'est que le petit-déjeuner est copieux, un plus quand on a prévu de marcher un petit peu.
Mardi matin on se rend à l'arrêt de bus pour aller au
Cerro Campanario. Il faut prendre le bus numéro 20, censé passé toutes les 20 minutes. Vu le monde qui attend déjà il n'a pas du passer depuis un moment. Au bout de quelques minutes ne voyant toujours rien venir on décide de remonter jusqu'à l'arrêt précédent espérant avoir plus de chance de monter dans le bus. On devra quand même en laisser passer un. Florine râle un peu mais on réussi à avoir des places assises dans le suivant. Une bonne demi-heure plus tard nous sommes au pied du mont. Deux options pour monter: un télésiège ou ses jambes pendant 25 minutes. Ça sera les jambes. Et arrivée en haut la récompense est là. La vue est magnifique avec les lacs et les montagnes. Même le vent violent ne parvient pas à gâcher un peu le moment. (
En réalité Florian se plaint pas mal du vent!)
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Cerro Campanario |
On redescend et on reprend un bus pour aller au parc municipal de Llao Llao. On descend devant un hôtel de luxe et on va se renseigner à l'entrée du parc sur les sentiers.
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Hôtel Llao Llao |
Après une pause pique-nique on choisit de monter au Cerro Llao Llao. Le chemin est principalement en forêt mais on retrouve la vue sur le lac en arrivant au sommet. Deux balades assez simples mais avec de belles récompenses à l'arrivée.
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Cerro Llao Llao |
On retourne à l'arrêt de bus pour retourner en centre-ville. En attendant on va voir une chapelle en bois plutôt mignonne.
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Capilla San Eduardo |
Le retour en bus sera pénible. On est debout, serré comme des sardines. Clairement la fréquence de passage est insuffisante.
Le lendemain on décide de faire la randonnée qui va jusqu'au refuge Frey. Pour cela il faut à nouveau prendre un bus qui passe toutes les heures. On s'organise un peu mal pour le réveil du coup on doit prendre celui de 9h10. Ajoutez à cela les 15 minutes de retard réglementaire au départ et on ne commence la balade qu'à 10 heures 30 après un trajet debout, entassé comme un jour de grève dans le métro parisien! La montée est donnée pour 4 heures mais les deux premières heures se font quasiment à plat. Ce qui n'empêche pas Florine de râler car il y a trop de monde. Ça ne s'arrangera pas avec la montée finale un peu pentue. Elle l'avouera elle même plus tard, elle a été insupportable.
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Laguna Toncek |
Heureusement, en haut le temps est magnifique ce qui permet de profiter du casse-croûte et de faire une petite sieste.
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L'heure de la sieste |
Même si il y a du monde en haut il est facile de se trouver un petit coin tranquille. A 16 heures on commence la descente. Au lieu de retourner au point de départ de ce matin, la station de ski de
Cerro Catedral, on prend l’itinéraire qui va jusqu'au
Lago Gutierrez. Et c'était très très long. On reprendra un bus pour Bariloche à 20 heures 30. Pour récupérer de tous nos efforts on se laisse tenter par une fondue au fromage proposée par plusieurs restaurants de la ville. On va la faire courte: elle n'était pas bonne!
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Refuge Frey |
Jeudi 12 janvier. Vu qu'on n'a pas de bus pour
El Chaltén et que Florine a mal aux genoux de la veille, on se promène dans la ville de Bariloche. Une des spécialités étant le chocolat on se ballade dans les boutiques (en profitant de quelques dégustation) et on finit par craquer pour du
chocolate en rama, chocolat noir bien sur. Le
chocolate en rama semble assez typique du coin. Ce sont des filaments de chocolats collés ensemble en forme de cylindre. On vous montre une photo prise sur internet, on a mangé le notre trop vite pour qu'il passe devant l'appareil!
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Chocolate en rama |
A part ça la ville, bien que pas désagréable, ne présente pas un intérêt particulier. On passe devant le centro civico, tout en pierres et assez massif.
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Centro Civico |
Et on finira au bord du lac, qui quand le vent se calme est très agréable. Pas question de s'y baigner quand même, il fait bien trop frais.
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Lac Nahuel Huapi |
Quelques repères:
- Bus Mendoza - Neuquén: 900 pesos avec le compagnie El Rapido.
- Bus Neuquén - Bariloche: 430 pesos avec la compagnie Andesmar.
- Taxi gare routière - centre ville: 95 pesos.
- Carte Sube: 35 pesos.
- Bus (n°20) Centre-Ville - Cerro Campanario: 18,5 pesos.
- Bus (n°55) Centre-Ville - Cerro Catedral: 28 pesos.
- Bus (n°50) Lago Gutierrez - Centre-Ville: 12,5 pesos.
- Fondue pour 2: 390 pesos à la Casita.
Les prix sont de janvier 2017 et par personne (sauf la fondue). Devise: Pesos Argentin.
Hébergement:
- Hôtel Tierra Gaucha: Chambre double avec salle de bain privée. Chambre petite mais agréable, bien chauffée. Bon emplacement. Bon petit déjeuner (sauf le jus d'orange). 58€ par nuit
Infos Pratiques:
- Comme souvent depuis le début du séjour on trouve les offices du tourisme très moyens. Pour les randonnées il vaut mieux aller se renseigner directement au Club Andino Bariloche (CAB) ou à la maison du parc Nahuel Huapi.
- La carte SUBE accepte un solde négatif d'au moins 10 pesos. La notre a terminé à -10,19 pesos.
- Les restaurants sont assez chers à Bariloche (comparé au nord du pays). Nous sommes allés manger deux fois dans un restaurant végétarien où on paye au poids, Ren. On en avait pour 200 pesos à deux. Cadre banal mais nourriture très bonne.
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